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Bassirou Ndiaye: les combats politiques se gagnent sur le terrain

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La politique est une guerre sans effusion de sang. Et comme à la guerre , les combats politiques se gagnent sur le terrain. La responsabilité politique ne se délègue pas , elle s’assume. Idem pour le leadership politique.
L’APR des parcelles assainies dispose d’excellents fantassins, rompus aux maniements du lexique politique pour gagner tous les combats politiques .Mais malheureusement, c’est une armée sans chef ou sans âme, perdue dans les méandres des schémas de fainéants politiques qui veulent vaincre sans combattre. Pis, les tendances politiques foisonnent et plombent toute dynamique unitaire. Et telle une armée mexicaine, chaque responsable gère son pré carré et fourbit les armes en attendant les orientations du parti et les investitures. Et chaque jour, le fossé se creuse davantage entre la base et les responsables locaux à cause du pilotage à vue et de la gestion clanique du parti où chaque clan dispose de ces jeunes , de ces femmes et de ces sages.
Ce qui était valable pour les joutes passées ne peut plus être de mise. Les élections locales sont des élections de proximité et la seule stratégie qui vaille c’est le corps à corps avec l’électorat pour appréhender leurs attentes et ambitions.
Ainsi , il est illusoire, pour qui qu’il soit de vouloir gérer l’APR des PA par procuration en utilisant des sbires et autres acolytes pour faire OPA sur le parti pour ses ambitions crypto personnelles en déphasage totale avec le parti.
Être responsable , c’est vivre en harmonie avec ses camarades, c’est partager leur vécu, c’est aussi les respecter et les considérer pour leurs statuts de militants car dans un parti politique, le statut le plus élevé est celui de militant.
Comment peut-on prétendre être maire d’une localité sans cette chaleur fusionnelle qui doit exister entre l’aspirant maire , ses militants et les populations en général.
Comment peut-on être aspirant maire d’une localité quand on nourrit un complexe de supériorité et une certaine condescendance vis à vis des militants, des responsables et des populations.
N’est-il pas paradoxal de vouloir être maire d’une localité sans connaître les chefs de quartier, les imans, les présidents d’ASC , les bajanu gox, les présidents des Dahira et des darras etc… Car comme disait l’autre, Maire, c’est le mandat des gens qui aiment les gens.
Aux Parcelles assainies, le meilleur profil pour les locales de 2022, est à chercher parmi les responsables qui cultivent un LEADERSHIP de PROXIMITÉ car le leadership distant nous éloigne des électeurs qui à juste titre, disent qu’ils donneront leurs cartes à celui qui s’identifie à eux et qui appréhende bien leur vécu quotidien.
Et à quelques encablures de 2022, les candidats à la candidature foisonnent et pullulent dans l’atmosphère nuageux des Pa. Pour capitaliser cet engouement, ne serait pas pertinent d’organiser des PRIMAIRES pour désigner celui qui va porter le drapeau de BBY. Une telle démarche serait doublement salutaire car éviterait les frustrations, sources de frictions internes et de démobilisation des militants.
Toute chose étant égale par ailleurs, il reste constant que l’APR des parcelles a plus besoins d’être réorganisée, redynamisée et remobilisée pour aborder sereinement les locales du 23 janvier 2022. Les schémas et les autres subterfuges utilisés pour préparer les locales prochaines ne sont que enfumage et dilatoire pour maintenir le pilotage à vue du parti.

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