L’edito de Maréme 5

1
629


Si on parlait de…

FACE À LA MALADIE

Planifier sa vie, gérer son quotidien sans penser au lendemain jusqu’au jour où le diagnostic tombe tel un couperet. Étions nous préparés ? Avions nous prévu cela ? Ce cataclysme émotionnel, si lourd, diffère d’une personne à une autre. Pleurs, replis, agressivité… tout y passe. Toutes ces émotions sont normales et ont leur rôle à jouer durant cette période difficile. Ce diagnostic ne nous touche pas nous seulement, il touche également tout notre entourage. Alors comment y faire face ? Et si on en parlait ?

Personne n’est préparé à accepter d’être malade. Après un diagnostic d’une maladie, la peur, l’incrédulité, l’angoisse sont autant d’émotions que l’on ressent. Lorsqu’on est atteint d’une maladie ce sont souvent les aspects physiques de la maladie qui retiennent l’attention : les symptômes, les options thérapeutiques, les résultats d’examen, etc. Pourtant, la santé émotionnelle , tout ce que l’on ressent, compte tout autant que notre santé physique et ne doit pas être négligée. La plupart de nos maladies sont causées par nos émotions. La santé émotionnelle est le vecteur d’un bon état de santé en général.
Cultivons cette santé émotionnelle tous les jours pour faire face à toutes éventualités dans notre vie.

Notre force mentale est une arme invincible contre la maladie. En effet, penser aux conséquences de la maladie sur notre corps, nous enfonce encore plus dans la déprime.
Lorsqu’elle survient, la maladie ébranle, voire révolte les croyants qui font l’expérience de leur fragilité, mais elle peut aussi les conduire à se rapprocher de Dieu. Avoir confiance en ce que Dieu nous réserve, c’est avoir la foi. Il faut cultiver cette foi en toutes circonstances pour accepter son destin.
Quid de nos proches ? Il faudra les impliquer dans notre démarche pour qu’ils puissent appréhender cette étape de notre vie. Il est important de s’entourer de personnes sur qui on peut s’appuyer sur qui on peut compter pour mieux organiser notre vie quotidienne face à la maladie. Notre quotidien sera chamboulé, avoir quelqu’un qui pourra garder nos enfants ou nous aider à faire des courses allégera le diagnostic. L’annonce d’une maladie est une épreuve, et avoir le soutien de ses amis et proches est une arme sur le chemin de la guérison.

La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler à l’essentiel. Aimons nous, apprécions ce que l’on a et profitons au maximum de nos proches et de chaque instant passé sur terre pour semer que de bonnes actions .
En résumé, La vie est une succession d’événements face auxquels on peut faire le choix de sourire ou de ne pas sourire. Face à la maladie il faut refuser d’accepter l’idée que c’est la fin. Et comme on a tous le choix, il faut choisir de sourire car c’est notre plus belle victoire. La maladie peut tout nous arracher mais elle ne peut pas nous empêcher de laisser une trace dans ce monde, elle ne peut pas nous enlever tout l’amour qu’on reçoit de nos proches. Choisir de sourire face aux épreuves de la vie telle doit être notre devise.
L’édito de Marème??